10 février : 7h il est l heure de quitter le luxe du hyatt
pour 10 jours de trek. Tout d abord 8h de transport dans 2 bus très sommaire
surtout le second avec une route qui n en est pas, le guide nous rassure en
nous disant qu’il n y a jamais d accident ou presque jamais .....
Peut importe, une petite heure de marche nous attends avant de trouver notre premier lodge.
L endroit est cosi, le temps de boire une bière de prendre une douche, de dîner et au lit.
11 février: on se dirige vers tal 7h30 de rando et plus de 1300m de dénivelé positif, contre l avis de notre guide qui voulait s arrêter plus tôt mais nous sommes têtus et y arrivons.
12 février: objectif Chame, 2670m. Sur le chemin nous rencontrons 2 hollandais d un âge certain qui nous annoncent -15 degré la nuit dans le Lodge et 50cm de neige sur le chemin. Petite baisse de moral va-t-on arriver au bout. Qu’a cela ne tienne nous arrivons a Chame comme prévu avec 1 jour d avance sur l itinéraire classique, et oui on a pas chômé.
13 février : il est l heure d atteindre pisang et ces 3250m. Comme nous l avez prédit les hollandais neige et froid nous attendent. 5 h de marche plus tard on s isole dans la chambre puis au près du feu de la Lodge en attendant le dîner et de se coucher sous duvet et couverture en voyant la neige tomber ...
Peut importe, une petite heure de marche nous attends avant de trouver notre premier lodge.
L endroit est cosi, le temps de boire une bière de prendre une douche, de dîner et au lit.
11 février: on se dirige vers tal 7h30 de rando et plus de 1300m de dénivelé positif, contre l avis de notre guide qui voulait s arrêter plus tôt mais nous sommes têtus et y arrivons.
12 février: objectif Chame, 2670m. Sur le chemin nous rencontrons 2 hollandais d un âge certain qui nous annoncent -15 degré la nuit dans le Lodge et 50cm de neige sur le chemin. Petite baisse de moral va-t-on arriver au bout. Qu’a cela ne tienne nous arrivons a Chame comme prévu avec 1 jour d avance sur l itinéraire classique, et oui on a pas chômé.
13 février : il est l heure d atteindre pisang et ces 3250m. Comme nous l avez prédit les hollandais neige et froid nous attendent. 5 h de marche plus tard on s isole dans la chambre puis au près du feu de la Lodge en attendant le dîner et de se coucher sous duvet et couverture en voyant la neige tomber ...
14 février : la route n’est pas longue, le dénivelé non
plus, jusqu’à Manang et de plus le soleil est revenu, on pourrait croire que
tout va pour le mieux. Sauf que là, le guide nous trouve une auberge qui ne
fait vraiment pas envie et on doit y rester 2 jours. Dans cette même auberge
nous croisons un groupe d’anglais, certainement des militaires, ma partenaire
se sent un peu seule femme au milieu de tous ces hommes. On décide de trouver
une autre auberge, la chambre paraît au premier abord un peu mieux mais c’est
juste au premier abord. On finira par dîner au restaurant du premier Hôtel qui
a un feu et un peu d’animation. Ce soir on dîne super tard 20h, on regarde un
film et on se couche à plus de 23h…. c’est fête en même temps demain c’est off.
Ps le mauvais temps revient.
15 février :
On est reparti pour une journée blanche, rien de bien grave de toute façon nous
devons rester ici pour s’habituer à l’altitude. On se motive tout de même pour
une petite balade de 3h jusqu’à un temple se situant à 4000m et malgré la neige
la vue sur les montagnes et Manang est très jolie. On retourne à reculons dans
notre hôtel qui est tout sauf agréable, de plus on est les seuls clients, je ne
parle pas de la propreté, on se croirait en chine. Peu importe l‘après midi est
consacré a faire un peu de shopping (carte postale, gants, bonnet que j’ai
oublié à Chame) et de se trouver une guest house avec un feu ou nous pourrons
rester au chaud. Par chance nous en trouvons une plutôt cosie pour cette ville.
On s’y installe et passerons toute la journée jusqu’au diner. Nous faisons la
rencontre de 2 ardéchois qui font leur trek avec 2 new-zélandais et une
américaine.
16
février : L’acclimatation à l’altitude est finie, nous devons quitter
cette mauvaise auberge et rejoindre Letdar. 6h30, le réveil sonne et nous
comprenons très vite que nous allons devoir attendre un jour de plus ici. La
neige ne cesse de tomber. Hors de question de rester une nuit de plus ici, nous
faisons les bagages et atterrissons dans l’hôtel où nous avons passé la journée
d’hier avec nos nouveaux amis de galères. Nous passerons la journée à discuter
et à jouer aux cartes. Le moral sera toute la journée assez triste. L’attente
et la neige n’arrange rien, tout le monde y va de son petit commentaire pour la
suite et personne en dehors de moi-même imagine pouvoir finir ce trek. Devant
autant de pessimisme, il est difficile de garder l’espoir mais j’y crois.
17 février : Toujours un ciel
bien bas, le centre météo annonce du soleil l’après-midi donc tout Manang se
décide d’affronter le chemin jusu’à Yak(4100m) ou encore Letdar (4200m) pour
les plus motivés que nous sommes. Etant donnée que le chemin est totalement
recouvert nous nous suivons tous en laissant pour la première heure un groupe
d’une dizaine d’hollandais et de leur guide ouvrir la route. Première faille au
bout de 45 min une des participantes s’arrête et pleure. Le froid, la fatigue,
la difficulté plus nous apprenons qu’elle était déjà blessée avant l’étape de
la journée. Cela commence mal. A la première pause notre guide décide d’ouvrir
la route et nous le suivons juste derrière. Cela va durer 3h à franchir mètre
par mètre, en se perdant ne trouvant pas le chemin recouvert par plus d’1,5m.
Nous entendons les guides et les porteurs discuter pour trouver la route mais
personne ne se met vraiment d’accord. Par miracle nous voyons des Yak qui nous
ouvrent la route mais cela ne dure que quelques minutes avant que ces derniers
se calent dans la neige et nous laissent passer. Notre guide par moment
s’allonge entièrement dans la neige afin de créer le passage mais cette balade
devient un vrai calvaire. Arrivé au pont nous permettant d’atteindre Yak, un
groupe d’une dizaine de militaire anglais (taille minimum 1,9m et 100kilos de
muscles) accompagnés de leurs guides et porteurs nous passent devant et
prennent le relais. Notre guide est épuisé, la neige ne cesse de tomber, nous
comprenons à partir de là que la traversée et le col des 5400m est
définitivement perdu. Le choix doit être fait et nous décidons de retourner à
Manang, 2h30 de plus en sens inverse. Le retour sous la neige qui continue de
tomber se fait sur un pas rapide. Pour la première fois notre guide ferme la
marche tellement son effort à l’aller fut important. Sans un mot nous
retournons à notre Lodge se réchauffer au coin du feu. Nous retrouvons nos
compagnons mais aussi les hollandais qui avaient décidé depuis bien longtemps
de faire demi-tour. Cela fait 6h30 que nous sommes partis sans faire vraiment
de pause, il es temps de commander notre déjeuner, puis de lire, jouer au carte
et se regarder un film avant de s’endormir et d’espérer un temps plus clément
pour notre retour vers pokhara.
18 février :
Enfin le soleil fait son apparition, on l’a tellement attendu et cela fait
vraiment plaisir pour parcourir les 35km qui nous attendent jusqu’à Chame. On
part d’un bon rythme dans 40 cm de neige sur une route à peine faite, et certes
nous avons parcouru le même chemin à l’aller, mais là avec toute cette neige,
le paysage paraît totalement différent. En tout cas malgré les 8h de rando qui
nous attend, malgré la tristesse de ne pas avoir pu finir la traversée, toute
la journée je ressens une sorte d’euphorie et de bonheur. Certainement le fait
de se dire que bientôt nous allons retrouver le confort. Quoi qu’il en soit
cette descente fera partie des bons moments avec à l’arrivée une certaine
satisfaction lorsque l’on se rend compte de ce que l’on a du monter pour
arriver quelques jours plus tôt à Manang.
19 février :
Denier jour de marche, on devrait en théorie faire que 29km de descente et
récupérer un jeep pour faire le reste de la route. Déjà à l’aller, cette partie
était la moins intéressante, alors dans l’autre sens je vous laisse imaginer.
Même le déjeuner, le guide nous l’a fait prendre dans un cabanon tout pourri en
plein vent. Pour achever le tout à l’arrivée pas de jeep, on doit encore
descendre 4 km de plus pour aller dormir à Jagat. Cette dernière journée est
interminable mais une fois au lodge le sourire revient. Fin du trek certes qui
n’a pas débouché sur un col à 5400 mais au vu des conditions atteindre Yak et
ces 4100m, c’est déjà un exploit. Petite satisfaction tout de même on recroise
à l’arrivée un jeune danois et son compagnon anglais que nous avons plusieurs
fois croisés qui nous annoncent que les militaires anglais et leurs guides ont
également fait demi-tour qu’il n’y a rien a espérer avant minimum 5j. Pour
finir ces jeunes qui semblaient être increvables arrivent dans un état bien
plus pitoyable que nous au même endroit. La satisfaction peut paraitre légère
mais après la fatigue et la déception de ne pas atteindre notre objectif tout
compte.
20 février :
un programme super sexy pour mon anniversaire : 4h de jeep sur des non-routes
et 5h de bus local. Nous décidons de se prendre un bel Hôtel à Pokhara et
surtout de se faire un bon restaurant le tout arrosé d’un côte du rhône, nous
partageons même une banana split en dessert il n’y a pas les bougies mais le
cœur y est. Sinon au premier abord la ville de Pokhara n’a pas l’air
extraordinaire et on voit bien qu’on est hors saison il n’y a personne.
21
février : Qui dit pokhara, dit capitale mondiale du parapente, on n’a pas
le choix on doit essayer…Nous réservons auprès d’une des dizaines pour ne pas
dire centaines d’agence un vol pour 13h. un jeep nous amène sur une route
escarpée à 1600m sur les hauteurs de la ville. Quelques nuages viennent
légèrement gâcher le paysage sur les Annapurna. Les pilotes nous équipent
rapidement et c’est parti pour 30min juste superbe : le lac, les
montagnes, la ville. Après ces émotions rien de tel qu’un bon massage (bon
c’est un peu exagéré disons massage tout court).
22
février : Réveil en douceur et direction les hauteurs de pokhara afin
d’admirer la vue sur les annapurma avant que les nuages les cachent. On
profitera de ce lieu paisible (nous sommes seuls) pour écrire nos dernières
cartes. Puis nous filons de l’autre coté du lac pour atteindre un stupa à 2h de
marche dans la forêt. Le retour se fera en barque j’ai même du ramer c’est une
honte. L’après midi je retrouve par hasard 2 belges que j’avais rencontré en
Birmanie et qui furent coincées comme nous en même temps mais pas dans le même
Lodge à Manang. Pour notre dernier soir à Pokhara nous rejoignons nos collègues
de Manang pour faire un dîner plutôt arrosé surtout par notre américaine.
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